Changements de l’immigration néo-zélandaise depuis le 1er octobre 2024 : Impact sur les backpackers et le secteur viticole

Depuis le 1er octobre 2024, la Nouvelle-Zélande a mis en œuvre plusieurs changements significatifs dans sa politique d’immigration. Ces modifications ont des implications directes pour les backpackers, en particulier ceux qui souhaitent travailler pendant la saison des vendanges. L’industrie viticole néo-zélandaise, qui dépend fortement des travailleurs saisonniers, est également touchée par ces nouvelles réglementations. Cet article explorera en détail les changements apportés, les effets sur les travailleurs étrangers et les opportunités disponibles pour ceux qui cherchent à s’impliquer dans cette industrie florissante.

1. Contexte de l’immigration néo-zélandaise

La Nouvelle-Zélande est reconnue pour ses politiques d’immigration relativement ouvertes, attirant des travailleurs du monde entier, en particulier des jeunes aventuriers et des backpackers. Le pays a longtemps été une destination privilégiée pour les travailleurs saisonniers, grâce à des programmes tels que le permis vacances-travail (PVT), qui permettent aux jeunes de voyager tout en travaillant.

Cependant, la pandémie de COVID-19 a conduit à une réévaluation des politiques d’immigration, et la Nouvelle-Zélande a introduit des changements qui visent à équilibrer les besoins économiques avec les préoccupations sociales et environnementales. Depuis le 1er octobre 2024, ces modifications deviennent de plus en plus visibles, notamment pour ceux qui souhaitent travailler dans le secteur viticole. Les detenteur des visas AEWV doivent etrepayer au moins 29,66 NZD de l’heure si le visa a été accordé après le 27 février 2023, à moins qu’une exemption ne s’applique par le biais d’un accord sectoriel. Il est donc de plus en plus difficile de donner ce visa car couteux pour les entreprises.

2. Changements importants depuis le 1er octobre 2024

2.1 Augmentation des frais de visa

L’un des changements les plus notables concerne l’augmentation des frais de visa. Cette hausse des coûts a des implications directes pour les backpackers, qui doivent maintenant tenir compte de ces nouvelles dépenses dans leur budget. Le permis vacances-travail, par exemple, a vu ses frais d’application augmenter NZ$455, ce qui peut dissuader certains jeunes de postuler.

Les nouvelles tarifications visent à financer les services liés à l’immigration, mais elles peuvent également rendre plus difficile pour les backpackers de financer leur séjour en Nouvelle-Zélande. Cela pourrait également réduire le nombre de candidats potentiels pour les emplois saisonniers, notamment pendant la saison des vendanges.

2.2 Règlementation des sponsors

La réglementation entourant le sponsoring de travailleurs étrangers a également été renforcée. De nombreuses entreprises néo-zélandaises, y compris celles du secteur viticole, doivent désormais répondre à des critères plus stricts pour pouvoir sponsoriser des travailleurs étrangers. Notament payer l employe 30$ de l’heure… Ces nouvelles exigences rendent le processus de recrutement plus complexe pour les employeurs et peuvent limiter les opportunités pour les backpackers à la recherche de travail. Ces 30 dollars sont significatif car le minimum en Nouvelle-Zelande est de 23 $ de l’heure. Toutes les entreprises ne peuvent donc pas se permettre ce coût élevé.

Les employeurs doivent désormais prouver qu’ils n’ont pas pu trouver de travailleurs néo-zélandais pour le poste proposé avant de pouvoir sponsoriser un travailleur étranger. Cette mesure vise à garantir que les emplois soient d’abord offerts aux Néo-Zélandais, mais elle peut également avoir des répercussions sur les disponibilités de travail pour les backpackers.

3. Impact sur les vendanges 2024

3.1 Opportunités limitées

Avec ces nouvelles réglementations, les opportunités pour les backpackers de travailler pendant les vendanges de 2024 peuvent être limitées. Les exploitations viticoles, qui dépendent souvent de la main-d’œuvre saisonnière pour récolter les raisins, pourraient avoir des difficultés à trouver suffisamment de travailleurs si les candidatures étrangères diminuent. De plus, les frais de visa plus élevés pourraient dissuader certains jeunes de venir en Nouvelle-Zélande pour cette période.

Les vendanges, qui se déroulent généralement entre février et avril, sont une période cruciale pour les vignobles néo-zélandais. Les producteurs doivent donc trouver un équilibre entre le besoin de main-d’œuvre et les nouvelles restrictions. Cela pourrait entraîner une augmentation de la demande pour des travailleurs saisonniers néo-zélandais, laissant moins de place pour les backpackers.

3.2 Adaptation des employeurs

Face à ces défis, de nombreuses exploitations viticoles cherchent à s’adapter. Certaines pourraient envisager de proposer des formations pour les travailleurs néo-zélandais afin de préparer davantage de candidats locaux à entrer dans l’industrie. D’autres pourraient également revoir leurs pratiques de recrutement pour attirer les travailleurs étrangers, par exemple en offrant des conditions de travail améliorées ou des incitations supplémentaires.

4. Visa vacances-travail : nouvelles exigences

Le permis vacances-travail (PVT) est l’un des principaux moyens par lesquels les backpackers peuvent travailler en Nouvelle-Zélande. Cependant, avec les changements récents, il y a eu des modifications dans les exigences pour obtenir ce visa. Regardez les changements ici : https://www.immigration.govt.nz/.

4.1 Conditions d’éligibilité

Les conditions d’éligibilité pour le PVT ont été légèrement ajustées. Les candidats doivent désormais démontrer qu’ils ont un certain niveau de ressources financières avant de pouvoir obtenir le visa. Cela inclut la nécessité d’avoir suffisamment d’argent pour subvenir à leurs besoins pendant les premières semaines en Nouvelle-Zélande.

4.2 Limites de travail

En outre, les limites de travail pour les détenteurs de PVT ont été renforcées. Les backpackers peuvent travailler jusqu’à six mois pour un même employeur, ce qui peut rendre difficile l’obtention de postes à long terme dans le secteur viticole.

5. L’importance de la maîtrise de l’anglais

La maîtrise de l’anglais est essentielle pour les backpackers souhaitant travailler en Nouvelle-Zélande, surtout dans le secteur viticole. Les nouvelles réglementations soulignent encore plus la nécessité d’une bonne communication, notamment en matière de sécurité et d’instructions de travail.

5.1 Consignes de sécurité

Les employeurs doivent s’assurer que tous les employés, y compris les travailleurs étrangers, comprennent les consignes de sécurité. Cela est particulièrement vrai dans le secteur viticole, où le travail peut impliquer des équipements lourds et des produits chimiques. Avoir un bon niveau d’anglais est donc crucial pour garantir la sécurité sur le lieu de travail. Heureusement pour toi j’ai un lexique de secour que tu peux Download ici : Lexique Anglais/Francais special vendanges

5.2 Intégration dans l’équipe

Une bonne maîtrise de l’anglais facilite également l’intégration au sein de l’équipe. Les relations entre collègues jouent un rôle clé dans l’expérience de travail, et la communication efficace contribue à un environnement de travail positif. Cela peut également aider les backpackers à se sentir plus à l’aise et à tirer le meilleur parti de leur expérience en Nouvelle-Zélande.

6. Alternatives pour les backpackers

Face à ces changements, les backpackers peuvent explorer d’autres opportunités pour travailler en Nouvelle-Zélande. Voici quelques alternatives à considérer :

6.1 Programmes d’échange culturel

Des programmes d’échange culturel peuvent offrir des options de travail pour les backpackers. Ces programmes permettent aux jeunes de travailler dans des fermes ou des exploitations viticoles tout en vivant avec des familles d’accueil. Cela peut être une excellente façon d’obtenir une expérience locale tout en réduisant les coûts de logement.

6.2 Travail bénévole

Le travail bénévole est une autre option pour ceux qui souhaitent vivre en Nouvelle-Zélande sans passer par les procédures de visa plus complexes. Plusieurs organisations recherchent des bénévoles pour des projets agricoles ou environnementaux, y compris dans les vignobles. Cela permet non seulement d’acquérir de l’expérience, mais aussi de rencontrer d’autres voyageurs et de s’intégrer dans la communauté locale.

7. Conclusion

Les changements dans la politique d’immigration néo-zélandaise depuis le 1er octobre 2024 ont des implications importantes pour les backpackers, en particulier ceux qui envisagent de travailler dans le secteur viticole pendant les vendanges. Avec des frais de visa augmentés, des réglementations de sponsoring plus strictes qui ne permettent plus aux entreprises d offrir des sponsors car cût trop élevé et des exigences accrues pour le permis vacances-travail, il est essentiel que les candidats soient bien informés et préparés.

Alors que l’industrie viticole continue de faire face à des défis liés à la main-d’œuvre, il est crucial pour les backpackers de rester flexibles et ouverts à de nouvelles opportunités. Que ce soit à travers des programmes d’échange culturel, du travail bénévole ou des efforts pour améliorer leurs compétences en anglais, il existe encore des moyens pour les jeunes aventuriers de s’immerger dans la culture néo-zélandaise tout en acquérant une expérience précieuse.

En fin de compte, bien que les nouveaux défis puissent sembler intimidants, la Nouvelle-Zélande reste une destination attrayante pour ceux qui cherchent à explorer, travailler et vivre des expériences uniques. Les backpackers déterminés et bien préparés trouveront toujours des moyens de naviguer dans ces changements et de profiter pleinement de leur séjour en Nouvelle-Zélande.

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